Primaire de droite : les propositions sociales des candidats

Primaire de droite : les propositions sociales des candidats

17.11.2016

Gestion du personnel

Dimanche se déroulera le premier tour de la primaire de la droite et du centre. Sept candidats sont en lice. Nous vous proposons une lecture comparée du volet social des programmes autour de neuf thématiques.

1) Protection sociale

Les candidats sont quasi-unanimes : il faut repousser l'âge légal de départ à la retraite, à 64 ou 65 ans selon les cas. La création d'un régime unique de retraite est également au programme pour plusieurs candidats, de même que l'institution d'un système de retraites par points, déjà en place dans certains pays comme la Suède.

Les candidats proposent tous une réduction des cotisations sociales pour les entreprises.

Candidat Retraite Cotisations sociales / Coût du travail

© AFP

- Reporter progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans d’ici 2026 (allongement d’un trimestre tous les deux ans) ;

- Unifier l’ensemble des régimes de retraite et fusionner les caisses de retraite.

- Réduire de 30 Md€ les cotisations sociales patronales et salariales.

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- Reporter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans ;

- Harmoniser graduellement les régimes de retraite publics et privé et supprimer les régimes spéciaux de retraite ;

- Fusionner les retraites de base et complémentaires et mettre en place un système de retraites par points ;

- En complément, créer un système de retraites par capitalisation, du type Perco/Perp.

- Baisser de 50 Md€ les charges et impôts des entreprises ;

- Supprimer la cotisation salariale maladie.

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- Reporter progressivement l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans à partir de 2018.

- Supprimer toutes les charges patronales au niveau du Smic, de façon dégressive jusqu'à 1,8 Smic, en fusionnant l'ensemble des dispositifs d'allégement existants ;

- Réduire les cotisations familles de 10 Md€ sur l’ensemble des salaires.

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- Reporter "à moyen terme" l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans ;

- Mettre en place un régime de retraite par points pour tous.

- Baisser de 50 Md€ (-21%) les cotisations patronales sur tous les salaires.

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- Reporter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans (recul de 5 mois par an à compter du 1er juin 2018) ;

- Créer un régime unifié de retraite par points regroupant l'ensemble des régimes actuels (régime général, MSA, RSI…).

- Supprimer pendant un an les charges patronales sur les emplois créés dans les TPE entre le 1er septembre 2017 et le 31 janvier 2018 (pour les salaires inférieurs à 2,5 Smic) ;

- Transformer le CICE en baisse des charges patronales de 25 Md€ ;

- Baisser la CSG de 7,5 à 6 %  pour les revenus du travail.

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- Prendre l'engagement gouvernemental de "ne modifier les dispositions fiscales portant sur les entreprises qu’à la baisse".

- Supprimer les allégements de charges grâce à une baisse des taux de cotisations sociales.

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- Reporter l’âge légal de départ à la retraite à 63 ans en 2020, puis 64 ans en 2025 ;

- Libérer totalement le cumul emploi-retraite.

- Exonérer de cotisations sociales les emplois payés au Smic de façon dégressive jusqu’à 1,6 Smic.

- Transformer le CICE qui sera intégralement ciblé sur les bas salaires et constituerait une baisse de charges permanente. Les sommes dédiées au CICE seront multipliées par deux (34 Md€).

 

2) Santé au travail

Les questions de santé et sécurité au travail préoccupent peu les candidats à la primaire. Leurs voix s'accordent toutefois à propos du compte pénibilité : la quasi-totalité des candidats demande son abrogation ou sa révision.

Candidat Pénibilité Salariés aidants / Handicap

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- Abroger le compte pénibilité.

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- Abroger le compte pénibilité.

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- Abroger le compte pénibilité et réouvrir le chantier avec les partenaires sociaux.

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- Réviser le compte pénibilité pour simplifier les départs à la retraite anticipé pour les salariés victimes de pénibilité ;

- Créer des agences de santé au travail regroupant les acteurs de la prévention au niveau territorial et au niveau national (services interentreprises de santé au travail, Aract/Anact, OPPBTP). Tous ces acteurs devraient se concentrer sur la prévention des troubles musculosquelettiques ;

- Généraliser à tous les secteurs d'activité la responsabilité financière de l'employeur en matière de cotisations AT/MP.

- Instaurer un volet "aidants en emploi" au sein des négociations ;

- Mettre en place un congé spécial pour les aidants dans les entreprises "de taille suffisante" ;

- Communiquer auprès des employeurs sur les exemples de bonnes pratiques en matière de handicap développées dans certaines entreprises ;

- Développer les dispositifs d’accompagnement dans l’emploi pour les personnes handicapées et diminuer le coût du travail en baissant les charges et aides financières.

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- Abroger le compte pénibilité.

 

3) Contrat de travail

Concernant le contrat de travail, les candidats proposent des choses différentes. On retrouve ainsi dans les programmes la transformation du système de CDD ou encore la prédétermination des motifs de rupture du contrat de travail dès la signature de celui-ci. En outre, plusieurs candidats envisagent s'ils sont élus de faciliter pour les entreprises le recours aux licenciements économiques.

Notons que l'égalité professionnelle est délaissée par la plupart des candidats.

Candidat Rupture Licenciement économique CDI/CDD Egalité professionnelle

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- Plafonner les indemnités de rupture, notamment pour les TPE/PME, sauf circonstances particulièrement graves ;

- "Renforcer" la rupture conventionnelle ;

- Définir légalement le préjudice indemnisable lors d'un licenciement.

- Supprimer, dans les TPE et PME, la nécessité de justifier du motif économique du licenciement lorsque le poste du salarié est supprimé. En cas de litige, l’employeur n’aura qu’à produire le livre d’entrées et de sorties du personnel.

- Transformer les CDD existants en "contrats à durée variable" qui pourront être renouvelé jusqu’à trois fois (contre deux pour le CDD aujourd’hui).

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- Mettre en place un contrat de travail avec des modalités de rupture prédéfinies et progressives. - Pouvoir justifier le licenciement économique collectif par le seul motif de réorganisation de l’entreprise.

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- Inclure dans les CDI, dès leur signature, des motifs prédéterminés de rupture, adaptés à l'entreprise, encadrés par la loi et homologués par l'administration. Seuls les nouveaux contrats seront concernés.

- Élaborer un "focus/bilan sur l’égalité salariale et professionnelle" le 8 mars ;

- Optimiser l’équilibre vie professionnelle-vie privée pour les femmes comme pour les hommes via des aménagements souples dans le cadre des négociations des entreprises sur le temps de travail.

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- Plafonner les indemnités pour licenciement injustifié à 15 mois de salaire.

- Possibilité de conclure un accord entre le salarié et l’employeur prévoyant le versement de 15 mois de salaire empêchant toute contestation du licenciement devant les prud’hommes.

- Prévoir une procédure identique quelle que soit la cause du licenciement. Les erreurs de forme ne remettront plus en cause le bien-fondé de la rupture mais ouvriront seulement droit à une indemnité d’un mois de salaire.

- Créer une unique forme de CDD, le contrat à objet défini (COD), assorti d'une prime de précarité calculée en fonction de l'ancienneté du salarié.

- Encourager la place des femmes dans les organisations, lutter contre les stéréotypes, développer des modes de gardes…

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- Plafonner et barémiser les indemnités de licenciement ;

- Ajuster les délais de recours et de contentieux.

- Justifier le licenciement économique par le seul motif de la réorganisation de l’entreprise. Le juge ne contrôlera plus l’opportunité du licenciement, mais effectuera seulement un contrôle matériel.

 

4) Épargne salariale

Le sujet est inégalitairement abordé par les candidats. Certains ont même fait l'impasse sur le sujet. Les candidats qui se sont penchés dessus veulent développer et libéraliser l'épargne salariale,notamment dans les PME

Candidats Actionnariat salarié Participation et intéressement

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- Mettre en place un mécanisme d'intéressement ou de participation simplifié pour toute entreprise

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- Renforcer l’actionnariat salarié dans les grandes entreprises et dans les PME.

- Renforcer la politique de participation/intéressement et notamment fusionner l’intéressement et la participation ainsi qu’une garantie de liquidité des plans d’épargne salariale via la BPI.

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- Développer l’actionnariat salarié en abaissant les prélèvements sociaux payés par l’entreprise de 20% à 16%. Pour les salariés, le plafond d’exonération des plus-values au-delà de cinq ans de détention sera relevé (400 millions d’€).

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- Maintenir le régime fiscal plus favorable de l'épargne salariale, PEA, Perco, participation

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5) Dialogue social

Le dialogue social n'a pas la cote auprès des candidats à la primaire de droite et du centre. Tout au moins, le dialogue interprofessionnel à qui ils reprochent majoritairement de retarder la mise en oeuvre des réformes. En revanche, dans la foulée de la loi El Khomri, les candidats plébiscitent tous la négociation d'entreprise.

Autre point commun : limiter la pratique des mandats représentatifs en entreprise et ouvrir le premier tour des élections professionnelles aux salariés non syndiqués.

Enfin, ils s'accordent à vouloir aller plus loin que la loi Rebsamen sur le regroupement des IPR et franchir un nouveau cap.

Candidat Dialogue social IRP Action collective Seuils sociaux

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- Définir un ordre public social et renvoyer tout ce qui n'en relève pas à la négociation ;

- Garantir la supériorité des accords d’entreprise sur le code du travail ;

- Rendre possible le recours au référendum à la majorité simple des salariés pour les projets soumis par la direction. Les points ayant fait l’objet d’un vote ne devront pas pouvoir être modifiés pendant une durée fixe.

- Mettre en place une instance unique du personnel (le Conseil d'entreprise).

- Sanctionner pénalement toute action de blocage d'une entreprise et prévoir que la responsabilité des syndicats puisse être engagée ;

- Instaurer un service minimum dans les secteurs stratégiques.

- Lisser les seuils sociaux dans le temps.

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- Recentrer le code du travail sur les normes sociales fondamentales et renvoyer tout le reste à la négociation au niveau de l’entreprise ou des branches

- Instaurer le référendum d’entreprise en cas de blocage du dialogue social.

- Donner la possibilité aux accords d'entreprise de fixer l'architecture des IRP et les modalités de leur consultation

- Limiter à 50% du temps de travail le temps consacré à l'exercice du mandat. En contrepartie, l'entreprise s'engagera à valoriser l'expérience syndicale sur le plan des compétences et de la gestion de carrière.

- Relever les seuils sociaux de 10 à 50 et de 50 à 100 salariés.

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- Faire de l'accord d'entreprise la norme de droit commun qui pourra définir librement le cadre applicable hormis les sujets relevant de l’ordre public ;

- Permettre des référendums à l’initiative du chef d’entreprise et d’au moins un syndicat représentatif en cas d’échec des négociations, mais également pour soumettre un projet d'accord. Le résultat de ce référendum aura force obligatoire ;

- Rendre moins contraignante la signature d'accords par les élus.Des salariés pourront être élus par leurs collègues aux fins de négocier.

- Limiter les mandats à deux successifs. Le temps consacré au mandat ne pourra pas excéder 50% du temps de travail ;

- Mettre fin aux mandats permanents ;

- Fusionner les IRP sauf si un accord d'entreprise en décide autrement.

 

- Geler les seuils pendant 5 ans.

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- Supprimer la loi Larcher qui oblige à consulter les organisations syndicales avant toute réforme sociale ;

- Permettre de conclure des accords collectifs avec les instances élues du personnel ou par la voie directe du référendum d’entreprise ;

- Faire primer l’accord collectif d’entreprise sur les accords de branche ou d’un niveau supérieur ainsi que sur les contrats de travail, pour la partie qui ne relève pas de l’ordre public social ;

- Sauf dispositions contraires à l’ordre public social, les dispositions des accords s’imposeront aux parties et aux juges avec un délai de rétractation de 15 jours pour les entreprises qui sont dépourvues de représentants du personnel.

- Permettre à des listes non syndiquées de se présenter au premier tour des élections professionnelles et supprimer le 2e tour ;

- Mettre en place un nouveau statut des représentants en limitant l'exercice du mandat à 20 % du temps de travail et en interdisant plus de trois mandats successifs ;

- Restriction du contrôle de l'inspecteur du travail en matière d’autorisation de licenciement des salariés protégés à la seule existence ou non d’une discrimination syndicale ;

- Fusionner les DP, le CE et le CHSCT en une instance unique avec des missions différentes selon la taille de l'entreprise. Le nombre de représentants sera fonction de l’effectif de l’entreprise. L’instance unique disposera d’un budget unique de 0,3 % de la masse salariale. Ce budget financera les frais de fonctionnement et les ASC ainsi que, dans les entreprises de plus de 250 salariés, les frais de recours à un expert pour assister les représentants du personnel lors de l’information ou de la consultation de l’instance. L’élection des membres de l’instance unique ne sera obligatoirement organisée par l’employeur que si 20 % ou plus des salariés le demandent.

- Relever à 250 salariés le seuil des principales prérogatives en matière économique (expertises, droit d’alerte, consultations obligatoires, BDES) ;

- Élargir le bénéfice des ASC aux entreprises entre 10 et 50 salariés ;

- Supprimer l’obligation de disposer à la fois du comité de groupe et d’un comité d’entreprise européen.

- Instaurer un préavis de grève de cinq jours ;

- Généraliser un délai de prévenance d'au moins 48h avant l'arrêt de travail ;

- Rendre possible la consultation des salariés, à bulletin secret, après cinq jours de grève sur la poursuite du mouvement.

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- Réaffirmer la force des principes d’ordre public social et primauté à la négociation par branche.

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- Donner la priorité à l’accord d’entreprise sur l’accord de branche ;

- Réduire le nombre de branches ;

- Permettre le référendum d’entreprise à l’initiative du chef d’entreprise, dont le résultat s’imposera aux juges.

- Mettre fin au monopole syndical au premier tour des élections professionnelles. - Étendre le service minimum aux autres secteurs stratégiques du secteur aérien et de l’énergie.

- Supprimer le seuil de 11 salariés et fusion des instances à 50 salariés.

 
6) Contentieux et contrôle

Alors que la justice prud'homale et l'inspection du travail viennent de subir deux réforme de fond, certains candidats veulent déjà tout remettre à plat !

Candidat Justice prud'homale Inspection du travail

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- Rendre l'inspection du travail moins "intrusive" et "plus à l'écoute" des entreprises

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- Demander aux partenaires sociaux de se mettre d'accord sur une réforme des prud'hommes [ce sujet ne relève pas en principe de la compétence des partenaires sociaux]. A défaut, l'Etat reprendra la main.

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- Aligner les conseils de prud’hommes sur les TGI ;

- Supprimer les conseils où il n’y a pas de TGI.

- Redéfinir le champ d'intervention des inspecteurs du travail et recentrer leurs prérogatives sur des sujets comme la santé et la sécurité, la lutte contre le travail dissimulé, les trafics de main-d'oeuvre et les fraudes au travailleur détaché

- Valoriser le rôle de l'inspection du travail auprès des entreprises notamment en prévoyant des visites d'inspection aux fins de conseil sur demande de l'entreprise

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- Les délais de recours et de contentieux seront encadrés.

 

7) Temps de travail

Un dénominateur commun s'impose pour l'ensemble des candidats : la suppression des 35 heures. Tous veulent lever ce "verrou" par le biais de l'accord d'entreprise. La loi fixant uniquement la durée maximum hebdomadaire, calée, cette fois, sur la norme européenne (48 heures).

Candidat Durée du travail Heures supplémentaires Travail dominical Temps partiel

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-  Prévoir une durée de 39 heures avec contrepartie financière.

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- Lever le verrou des 35 heures par un d'accord d'entreprise ;

- Fixer par la loi uniquement la durée maximum du travail hebdomadaire selon la norme européenne.

- Décider du seuil de déclenchement par accord.

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- Fixer la durée du travail par accord d'entreprise - Mettre fin à la majoration pour les heures comprises entre 35 et 39 heures. - Assouplir les conditions d'ouverture des commerce le dimanche et en soirée.

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- Fixer la durée du travail par accord entreprise.

- Maintenir le seul plafond de 48 heures hebdomadaires.

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- Fixer la durée du travail par accord d'entreprise.

- Fixer le seuil de déclenchement par accord d'entreprise. En l'absence d'accord, les heures supplémentaires seront décomptées à partir de la 36e heure par semaine ;

- Pour les forfaits-jours, les jours compris entre 217 et 227 jours/an ne seront pas légalement majorés.

-Supprimer la durée minimale de 24 heures hebdomadaires.

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- Fixer la durée du travail par accord d'entreprise.

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- Fixer la durée du travail par accord d'entreprise. - Rétablir les heures supplémentaires défiscalisées - Autoriser les salariés volontaires à travailler le dimanche à condition d'être mieux payés.

 

8) Emploi

Les candidats s'accordent sur un point : la dégressivité des allocations-chômage. Mais certains vont plus loin, à l'instar de Bruno Le Maire qui souhaite privatiser Pôle Emploi et Nicolas Sarkozy qui préconise une reprise en main du pilotage de l'Unedic par l'Etat.

Candidat Assurance-chômage Contrats aidés

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- Regrouper les acteurs de l'orientation professionnelle au sein de l'Agence pour le retour à l'emploi ;

- Instaurer la dégressivité des allocations-chômage.

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- Plafonner les allocations-chômage à 75% du revenu (mais c'est déjà le cas actuellement).

- Instaurer la degressivité des allocations.

- Mettre fin au système des emplois aidés.

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- Rétablir l'équilibre de l'assurance-chômage : à défaut des partenaires sociaux, l'Etat reprendra la main ;

- Instaurer la dégressivité des allocations.

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- Réduire la durée d'indemnisation et dégressivité des allocations.

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- Privatiser Pôle Emploi.

- Créer des "emplois -rebonds" qui permettront aux personnes touchant la future allocation de solidarité unique (en remplacement, entres autres, du RSA) de compléter leurs ressources par un travail à temps partiel, rémunéré 5 euros net de l'heure.

- Limiter les contrats aidés aux seuls travailleurs handicapés éloignés de l'emploi.

 

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- Reprendre en main par l'Etat le pilotage de l'Unedic.

- Instaurer une dégressivité des allocations chômage : baisse de 20% à partir du 12e mois, puis à nouveau de 20% à partir du 18e ;

- Suspendre les allocations chômage pour tout demandeur d'emploi refusant des offres raisonnables

 

9) Formation professionnelle

La formation professionnelle n'est pas absente des programmes. Plusieurs prétendants à l'Elysée se prononcent pour une réforme en profondeur des fonds de la formation afin de cibler davantage les PME, les demandeurs d'emploi et les salariés les moins qualifiés. L'apprentissage figure également en tête de leurs préoccuptions. Avec, parmi les pistes, le pilotage du système confié aux régions et la création d'un contrat unique d'alternance.

Candidat

Fonds de la formation

professionnelle

Organismes de

formation

Apprentissage CPA

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- Rétablir l'apprentissage dès 14 ans ;

- Confier le pilotage aux régions.

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- Engager une réforme en profondeur de la FP pour orienter les chômeurs vers des filières porteuses.

- Tourner l'apprentissage vers l'entreprise ;

- Confier aux régions et aux branches professionnelles la responsabilité de l'enseignement professionnel ;

- Supprimer les charges sociales sur l'apprentissage.

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- Certifier les organismes de formation par des tiers indépendants. - Mesurer les résultats concernant l'insertion professionnelle. - Faire évoluer le CPF pour permettre à tous les actifs de s'offrir des prestations de conseil et d'orientation professionnelle auprès des prestataires de leur choix.

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- Réorienter les fonds de la formation professionnelle vers les PME, en ciblant davantage les ouvriers et les employés.

- Réduire le nombre d'organismes de formation pour mieux contrôler la qualité de leurs actions ;

- Évaluer leur efficacité.

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- Créer un fonds unique pour la formation initiale et continue ;

- Favoriser l'accès à la formation des moins qualifiés ;

- Supprimer la collecte des contributions des entreprises par les Opca au profit d'une cotisation unique versée à l'Urssaf ;

- Confier à la CDC la gestion des fonds ;

- Supprimer les Opacif.

- S'assurer que seuls les organismes de formation bénéficiant d'un label qualité puissent bénéficier de financements issus du fonds de formation. - Créer un contrat d'alternance unique.

-  Convertir le CFP en euros, abondement modulé en fonction du niveau de qualification, intégration du congé individuel de formation ;

- Supprimer les listes de formation éligibles.

© AFP

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 - Faire de l'apprentissage la voie de droit commun pour l'obtention d'un bac professionnel ;

- Donner la possibilité aux lycées professionnels d'ouvrir des sections d'apprentissage.

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A noter : notre comparatif porte uniquement sur le travail salarié. Nous n'avons pas traité les aspects du travail indépendant.

Gestion du personnel

La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :

- Le recrutement et la gestion de carrière (dont la formation professionnelle est un pan important) ;
- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
- Les relations sociales.

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