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Radicalisation : le travail social s'empare de la prévention

Publié le 12.04.2017

Les attentats djihadistes auront aussi marqué les travailleurs sociaux. Passée la stupeur, beaucoup ont appris à appliquer les principes de la laïcité dans le travail social. Et ils s'engagent toujours plus dans la prévention - ne serait-ce qu'en alertant, si besoin, le numéro vert radicalisation.

La radicalisation, les travailleurs sociaux ont d'abord pu l'ignorer. Comme d'autres. Avant d'être sidérés et ébranlés, par les attaques de Charlie-Hebdo, de l'Hyper Cacher, du Bataclan ou de Nice. Aussitôt pourtant, avec les usagers du travail social, il a fallu réagir aux attentats, et parfois... à la radicalisation.

Dès lors, peu à peu, nombre de travailleurs sociaux ont appris à s'approprier les règles de la laïcité. En service public, la neutralité des fonctionnaires n'empêche pas les pratiques religieuses des usagers... La laïcité aide les uns et les autres à coexister, y compris dans le travail social !

Et contre les recruteurs de Daech, des travailleurs sociaux s'engagent aussi dans la prévention du djihadisme. En cas de doute, ou pour signaler un cas inquiétant, beaucoup appellent le numéro vert "radicalisation". Certains s'engagent même auprès des familles touchées, ou des jeunes menacées...

Ces évolutions, les journalistes de tsa et du Guide Familial les ont suivies de près depuis 2015. Nous rassemblons ici deux années d'articles, de reportages et d'enquêtes, sur le travail social face aux intégrismes.

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Faites le point notamment sur

  • La laïcité dans le travail social
  • La prévention de la radicalisation

L'essentiel à retenir

Les attentats de 2015 ont aussi fait évoluer les pratiques des travailleurs sociaux.

Extrait

Le travail social après les attentats Le travail social, lui aussi, aura été bousculé par les attentats djihadistes en France, et au-delà, par la montée des intégrismes. Après Charlie, après le Bataclan, après Nice, les professionnels ont d’abord été atteints par la stupeur, les doutes, les intolérances. Mais passée l’heure de la sidération, nombre de travailleurs sociaux ont finalement appris à s’emparer des règles de la laïcité, pour aider à faire cohabiter les convictions des uns et des autres. Et contre les recruteurs de Daech, le travail social a aussi su, petit à petit, trouver sa place dans la prévention des radicalisations. Ces évolutions, les journalistes de TSA et du Guide familial les ont suivies de près depuis 2015. Nous rassemblons ici deux années de reportages et d’enquêtes, sur le travail social face aux intégrismes. Pourquoi ce guide ? Ils sont une quinzaine d’étudiants, rassemblés en cette mi- janvier, au rez-de-chaussée de l’école de l’avenue Parmentier, à Paris. Au sein de cet Institut régional du travail social (IRTS), plusieurs se destinent au métier d’éducateur spécialisé, certains aspirent à devenir aide médico-psychologique, d’autres encore espèrent exercer comme assistant de service social, auxiliaire de vie sociale, ou encore technicien de l’intervention sociale et familiale…

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