Edouard Philippe demande au  CESE de se pencher sur l'avenir du travail

Edouard Philippe demande au CESE de se pencher sur l'avenir du travail

09.08.2018

Gestion du personnel

Le Premier ministre a adressé le 23 juillet un courrier au président du CESE, Patrick Bernasconi, afin que l'institution ouvre une réflexion sur l'avenir du travail. L'objectif est de mieux cerner les attentes des jeunes d'esquisser leur vision du monde du travail afin de mieux répondre à leurs attentes et d'améliorer leur accès au marché du travail.

L'avenir du travail est un sujet qui préoccupe les pouvoirs publics et a déjà fait l'objet de nombreux rapports, qu'il s'agisse d'étudier l'évolution des métiers liée à l'automatisation, au numérique et à l'intelligence artificielle ou aux nouvelles formes de travail.

Gestion du personnel

La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :

- Le recrutement et la gestion de carrière (dont la formation professionnelle est un pan important) ;
- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
- Les relations sociales.

La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :

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- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
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Pourtant, le Premier ministre Edouard Philippe a saisi le Conseil économique social et environnemental d'une nouvelle réflexion sur l'avenir du travail, à l'occasion du centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT) en juin 2019.

L'appréhension du monde du travail par les jeunes

S'interroger sur l'avenir du travail, c'est se pencher sur "l’impact des mutations technologiques, les nouvelles formes d’organisation du travail, le bien-être, la santé et la sécurité,...", explique Edouard Philippe dans son courrier adressé le 23 juillet au président du CESE, Patrick Bernasconi.

Il s'agit notamment de s'intéresser à la situation des jeunes au travail. "Comment répondre à ces questions si on ignore ce que veulent ceux qui seront au travail demain et après-demain et si on se ne trouve pas en capacité d'appréhender l'impact de ces nouvelles aspirations sur le monde du travail ?", s'interroge le Premier ministre.

Il pointe dans son courrier la "complexe" situation des jeunes sur le marché du travail : le taux de chômage élevé des jeunes actifs faiblement qualifiés, la lente stabilisation des jeunes diplômés avec parfois un sentiment de déclassement au vu de leurs diplômes et de leurs expérience.

Il souhaite identifier la perception des jeunes actifs et de ceux qui se préparent à entrer sur le marché du travail, les formes de recrutement et les conditions d'intégration sur le marché du travail, leurs attentes à l'égard de l'entreprise, leurs perspectives professionnelles, leur appréhension des relations hiérarchiques et des collectifs de travail, des conditions de travail et d'emploi, de la qualité de vie au travail, des nouvelles formes de travail et d'emploi.

Ce diagnostic doit permettre d'apporter des "réponses adaptées", souligne Edouard Philippe qui souhaite également que le CESE recueille le point de vue des entreprises.

Améliorer l'accès au marché du travail pour tous dans le cadre du G7 en 2019

L'objectif est d'esquisser une représentation du travail par les jeunes est de dégager les principaux leviers susceptibles d'améliorer l'accès au marché du travail pour tous et le développement des parcours professionnels. Il souhaite également connaître la manière dont les jeunes perçoivent les différentes d'engagement, notamment syndical.

L'idée est d'établir une feuille de route à partir des propositions du CESE et avec l'ensemble des acteurs économiques et sociaux afin de nourrir en 2019 le prochain G7 présidé par la France. Ces travaux pourront également aliimenter la réflexion du gouvernement dans le cadre de la célébration du centenaire de l'OIT.

Les conclusions du CESE sont attendues au plus tard avant la fin du mois de mars 2019.

Florence Mehrez
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