Un accord solidaire pour le maintien des rémunérations signé chez Goodrich

24.04.2020

Afin de maintenir 100 % des rémunérations, les syndicats de Goodrich (CFDT, CGT et CFE-CGC) ont signé un accord de solidarité le 8 avril 2020. Lorsque les activités ont été stoppées du 18 mars au 6 avril (à l'exception de la réparation d'hélicoptères et d'avions), plus de 380 salariés ont été placés en activité partielle sur les sites de Saint-Ouen-L'Aumone (Val-d'Oise) et Vernon (Eure), sur un effectif total de plus de 1 000 personnes. L'accord prévoit la création d'un fonds d'aide inter-salarié alimenté par des dons volontaires de jours de repos, de compte épargne temps ou de crédit d'heures. Les jours sont ensuite convertis en euros sur la base du salaire médian et d'un temps de travail de 151 heures par mois. Par ailleurs, afin de compenser la décision de la direction d'imposer aux salariés la prise de 5 jours de congés, un autre accord prévoit des mesures de compensation :
  • toute demande de congés avant mi-avril ne pourra faire l’objet d’un refus afin de permettre le confinement à ceux qui le souhaitent ;
  • tout don de jour dans le fonds de solidarité réduit d’autant le nombre de jours de congés imposable par l’employeur ;
  • les salariés ayant donné des jours bénéficient d’un délai supplémentaire pour poser leurs congés restants de l’année en cours ;
  • l’imposition des congés n’est possible que pendant la phase de chômage partiel (jusqu’au 30 juin 2020) ;
  • tout congé pris à la demande du salarié pendant la phase de chômage partiel réduit d’autant le nombre de jours de congés imposable par l’employeur ;
  • le nombre de RTT imposables par l’employeur est limité à 3.
Dans son communiqué de presse, la CFDT souligne que "le recours à ce type de mesure qui fait appel à la solidarité des salariés doit rester exceptionnel et qu’il incombe à l’entreprise de garantir l’intégralité des rémunérations". 

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