En raison de la revalorisation du Smic au 1er août 2022, la rémunération minimale des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation augmente. Cette revalorisation est fixée à 2,1 % (Arr. 29 juill. 2022 : JO, 30 juill.).
10.10.2018
Contrat stagiaire
Par Editions Législatives
Le contrat de stage ou convention de stage est une convention tripartite signée entre :
S'inscrivant dans le cadre d’une formation, le stage en entreprise a un caractère purement pédagogique en ce sens que le stagiaire n’est pas soumis à une obligation de production. Il est présent dans l’entreprise afin de compléter sa formation avec une connaissance pratique du monde de l’entreprise. L’absence d’obligation de production n’implique pas le fait que le stagiaire doit être un simple observateur, ce dernier peut se voir confier des missions de production (à l'exception des tâches présentant un risque pour sa santé) mais, en aucun cas, les mauvais résultats peuvent être une cause de sanction ou de rupture de la convention de stage.
Ainsi, contrairement au CDD ou au CDI, le contrat de stage n’est pas un contrat de travail de sorte que le stagiaire n’a pas la qualité de salarié au sein de l’entreprise. Dès lors :
Le contrat de stage est une convention signée entre un employeur, le stagiaire et un établissement d’enseignement. Le contrat de stagiaire s’inscrit dans le cadre d’un cursus pédagogique où le stagiaire est mis dans une situation professionnelle en adéquation avec la formation suivie.
Découvrir tous les contenus liésLe non respect des interdictions et des critères relatifs au recrutement d’un stagiaire peut entraîner une requalification du contrat de stage en contrat de travail. Il convient donc d’être particulière vigilant sur ces points.
Le processus de recrutement d’un stagiaire nécessite obligatoirement la signature d’une convention de stage entre l’entreprise d'accueil, le stagiaire et l’établissement d’enseignement. Seul l'établissement d’enseignement est habilité à délivrer une convention de stage.
Pour être valable, la convention doit présenter un certain nombre d’informations :
Bien que le stagiaire ne soit pas un salarié au sens de la loi, ce dernier est soumis aux dispositions en matière de durée légale du travail applicables aux salariés relatives :
Toutefois, à l’instar du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, la durée du travail du contrat de stagiaire peut être modulé de sorte qu’il puisse alterner entre son stage en entreprise et sa formation (ex: 2 jours en entreprise pour 3 jours en formation par semaine).
La durée maximale d’un stage conventionné est fixée à 6 mois de présence effective dans l’entreprise d'accueil selon les modalités de calcul suivantes :
La durée maximum d’un stage ne peut donc être supérieure à 924 heures.
En tout état de cause, la durée du stage même en cas de stage alterné ne peut être supérieure à 6 mois par année d’enseignement.
L'accueil d’un stagiaire dans l’entreprise implique la désignation d’un tuteur de stage et d’un enseignant référent au sein de l’établissement d’enseignement afin de favoriser l’encadrement (accueil et accompagnement), le suivi pédagogique et le respect des stipulations de la convention de stage.
Le contrat de stage n’est pas un contrat de travail de sorte qu’il ne saurait pouvoir à :
Pour ces motifs il est préférable de recourir au contrat CDD, si le besoin est temporaire, ou au contrat CDI, si le besoin est permanent.
En outre, le recrutement d’un stagiaire n’est justifié que dans la mesure où il y a adéquation entre les missions confiées et la formation suivie par ce dernier (interdiction des stages “machine à café”).
Afin d’éviter le recours abusif au contrat de stage, la loi encadre le nombre de stagiaires présents dans l’entreprise en fonction des effectifs et impose aux entreprises le respect d’un délai de carence.
Pour les entreprises de moins de 20 salariés, le maximum est fixé à 3 stagiaires simultanément. Pour les autres, le nombre de stagiaires présents dans l’entreprise ne peut dépasser 15% (arrondi à l’entier supérieur) des effectifs.
L’employeur ne peut pourvoir de manière permanente un seul et même poste en recourant au contrat de stagiaire. Afin d’éviter cette situation considérée par le législateur comme abusive, les entreprises se voient imposer un délai de carence correspondant à ⅓ de la durée totale du stage précédent. Pendant la durée de la période de carence, l’employeur ne peut procéder au recrutement d’un stagiaire pour le poste concerné.
A partir de 2 mois de présence (ou 2 fois 22 jours de présence consécutifs ou non), l’employeur est obligé d'indemniser le stagiaire avec le versement mensuel (et non à la fin du stage) d’une gratification. On parle alors de stage rémunéré.
En deçà, l’employeur n’a aucune obligation de rémunération mais peut en prévoir une, les règles relatives à la gratification minimum ne s’appliquent pas.
Sauf accord de branche ou convention prévoyant un montant supérieur, la gratification accordée au stagiaire lors d’un stage rémunéré ne peut être inférieure à 15% du plafond horaire de la Sécurité sociale.
La partie correspondant à 15% du PSS (plafond horaire de la sécurité sociale) est exonérée de cotisations sociales. Le cas échéant, la partie supérieure est soumise aux cotisations sociales suivantes :
N’étant pas salarié, la partie supérieure n’est pas soumise aux cotisations relatives à l’assurance chômage et à l'organisation syndicale.
L’entreprise d'accueil doit proposer au stagiaire les mêmes avantages qu’aux salariés tels que le remboursement à hauteur de 50% des frais de transports, l’accès aux offres du CE (Comité d’entreprise), le cas échéant, la délivrance de tickets restaurant et l’accès au restaurant d’entreprise.
Le contrat de stage ou convention de stage est une convention tripartite signée entre :
S'inscrivant dans le cadre d’une formation, le stage en entreprise a un caractère purement pédagogique en ce sens que le stagiaire n’est pas soumis à une obligation de production. Il est présent dans l’entreprise afin de compléter sa formation avec une connaissance pratique du monde de l’entreprise. L’absence d’obligation de production n’implique pas le fait que le stagiaire doit être un simple observateur, ce dernier peut se voir confier des missions de production (à l'exception des tâches présentant un risque pour sa santé) mais, en aucun cas, les mauvais résultats peuvent être une cause de sanction ou de rupture de la convention de stage.
Ainsi, contrairement au CDD ou au CDI, le contrat de stage n’est pas un contrat de travail de sorte que le stagiaire n’a pas la qualité de salarié au sein de l’entreprise. Dès lors :
Le contrat de stage est une convention signée entre un employeur, le stagiaire et un établissement d’enseignement. Le contrat de stagiaire s’inscrit dans le cadre d’un cursus pédagogique où le stagiaire est mis dans une situation professionnelle en adéquation avec la formation suivie.
Découvrir tous les contenus liésLe non respect des interdictions et des critères relatifs au recrutement d’un stagiaire peut entraîner une requalification du contrat de stage en contrat de travail. Il convient donc d’être particulière vigilant sur ces points.
Le processus de recrutement d’un stagiaire nécessite obligatoirement la signature d’une convention de stage entre l’entreprise d'accueil, le stagiaire et l’établissement d’enseignement. Seul l'établissement d’enseignement est habilité à délivrer une convention de stage.
Pour être valable, la convention doit présenter un certain nombre d’informations :
Bien que le stagiaire ne soit pas un salarié au sens de la loi, ce dernier est soumis aux dispositions en matière de durée légale du travail applicables aux salariés relatives :
Toutefois, à l’instar du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, la durée du travail du contrat de stagiaire peut être modulé de sorte qu’il puisse alterner entre son stage en entreprise et sa formation (ex: 2 jours en entreprise pour 3 jours en formation par semaine).
La durée maximale d’un stage conventionné est fixée à 6 mois de présence effective dans l’entreprise d'accueil selon les modalités de calcul suivantes :
La durée maximum d’un stage ne peut donc être supérieure à 924 heures.
En tout état de cause, la durée du stage même en cas de stage alterné ne peut être supérieure à 6 mois par année d’enseignement.
L'accueil d’un stagiaire dans l’entreprise implique la désignation d’un tuteur de stage et d’un enseignant référent au sein de l’établissement d’enseignement afin de favoriser l’encadrement (accueil et accompagnement), le suivi pédagogique et le respect des stipulations de la convention de stage.
Le contrat de stage n’est pas un contrat de travail de sorte qu’il ne saurait pouvoir à :
Pour ces motifs il est préférable de recourir au contrat CDD, si le besoin est temporaire, ou au contrat CDI, si le besoin est permanent.
En outre, le recrutement d’un stagiaire n’est justifié que dans la mesure où il y a adéquation entre les missions confiées et la formation suivie par ce dernier (interdiction des stages “machine à café”).
Afin d’éviter le recours abusif au contrat de stage, la loi encadre le nombre de stagiaires présents dans l’entreprise en fonction des effectifs et impose aux entreprises le respect d’un délai de carence.
Pour les entreprises de moins de 20 salariés, le maximum est fixé à 3 stagiaires simultanément. Pour les autres, le nombre de stagiaires présents dans l’entreprise ne peut dépasser 15% (arrondi à l’entier supérieur) des effectifs.
L’employeur ne peut pourvoir de manière permanente un seul et même poste en recourant au contrat de stagiaire. Afin d’éviter cette situation considérée par le législateur comme abusive, les entreprises se voient imposer un délai de carence correspondant à ⅓ de la durée totale du stage précédent. Pendant la durée de la période de carence, l’employeur ne peut procéder au recrutement d’un stagiaire pour le poste concerné.
A partir de 2 mois de présence (ou 2 fois 22 jours de présence consécutifs ou non), l’employeur est obligé d'indemniser le stagiaire avec le versement mensuel (et non à la fin du stage) d’une gratification. On parle alors de stage rémunéré.
En deçà, l’employeur n’a aucune obligation de rémunération mais peut en prévoir une, les règles relatives à la gratification minimum ne s’appliquent pas.
Sauf accord de branche ou convention prévoyant un montant supérieur, la gratification accordée au stagiaire lors d’un stage rémunéré ne peut être inférieure à 15% du plafond horaire de la Sécurité sociale.
La partie correspondant à 15% du PSS (plafond horaire de la sécurité sociale) est exonérée de cotisations sociales. Le cas échéant, la partie supérieure est soumise aux cotisations sociales suivantes :
N’étant pas salarié, la partie supérieure n’est pas soumise aux cotisations relatives à l’assurance chômage et à l'organisation syndicale.
L’entreprise d'accueil doit proposer au stagiaire les mêmes avantages qu’aux salariés tels que le remboursement à hauteur de 50% des frais de transports, l’accès aux offres du CE (Comité d’entreprise), le cas échéant, la délivrance de tickets restaurant et l’accès au restaurant d’entreprise.
En raison de la revalorisation du Smic au 1er août 2022, la rémunération minimale des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation augmente. Cette revalorisation est fixée à 2,1 % (Arr. 29 juill. 2022 : JO, 30 juill.).