Les grandes tendances des rémunérations 2024-2025 : dirigeants, cadres, non-cadres

Le Guide des Salaires 2024-2025 confirme une progression salariale tout au long de la carrière, surtout marquée pour les profils moins expérimentés : la rémunération des individus âgés de 31 à 35 ans correspond à 130 % de celle des moins de 23 ans.

Les résultats décevants appartiennent désormais au passé pour le directeur des systèmes d'information/directeur informatique (51 ans et 7 ans d'ancienneté en médiane), la rémunération globale augmente pour tous les profils de cette fonction. L'écart entre sa rémunération et celles de 12 de ses 14 collaborateurs s'accentue significativement. La famille " Commerciale " présente une situation salariale peu favorable. La rémunération globale du directeur commercial augmente de 1 % en médiane mais recule de 1 % en moyenne. Le directeur des ventes poursuit sa tendance à la baisse engagée l'année dernière. Dans cette famille, le responsable export et le responsable régional des ventes sont les seules fonctions à afficher une progression, tant pour la part fixe que variable de leur rémunération. Le directeur d'usine peu expérimenté ne profite pas de la croissance qui demeure pour les autres fonctions de la famille " Production ". Le bilan salarial de la famille " Logistique " continue de s'améliorer, à l'exception du responsable de magasin/d'entrepôt et du logisticien/responsable d'exploitation.

Les salaires des femmes représentent, comme l’an dernier, 32 % des rémunérations analysées. La différence entre la rémunération globale des hommes (61 210 € en moyenne) et celle de leurs consœurs (51 310 € en moyenne) correspond à 16 % (pas de changement depuis la précédente enquête). Le différentiel relatif à la rémunération variable ne cesse d’augmenter (+ 3 points) ; l’écart s’établit à 29 % en faveur des hommes. Le salaire fixe attribué aux femmes est inférieur de 14 % à celui de leurs confrères, l’écart a augmenté de 1 point depuis la précédente édition du Guide des Salaires.

Le président-directeur général/chef d’entreprise conserve sa prééminence vis-à-vis de ses collaborateurs mais les écarts se resserrent. La deuxième place revient, comme l’an dernier au directeur général dont la rémunération représente 72 % de celle du numéro 1 de ce classement. Cette année, la 3e marche revient au directeur administratif et financier, l’écart entre sa rémunération et celle du président-directeur général/chef d’entreprise est de 46 points (au lieu de 48 lors de la précédente édition). Le directeur financier perd une place, il rejoint le directeur de recherche et de développement à la 4e place du classement des fonctions les plus rémunératrices.

L’enquête menée au 1er trimestre 2024 confirme le classement concernant les variations de rémunérations selon les régions. Les régions Ile de France, Languedoc/Midi Pyrénées et Alsace/Lorraine présentent les rémunérations sont les plus élevées.