Le contrat de travail temporaire est un travail conclu entre une agence d’intérim et un travailleur...
10.01.2018
Contrat d'intérim
Par Editions Législatives
Le contrat de travail temporaire, communément appelé contrat d’intérim, est un contrat de travail conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT) et un salarié dont l'objectif est de mettre le salarié à la mise à disposition du salarié d'une entreprise tierce, nommé “entreprise utilisatrice”, pour la réalisation d’une mission précise et temporaire pour les cas autorisés par loi. En aucun cas, le contrat ne peut être utilisé pour pourvoir à un besoin durable et permanent de l’entreprise utilisatrice.
En réalité, la conclusion d’un contrat d’intérim CDD se traduit par la conclusion de deux types de contrat :
Remarque : Pour les contrats d’intérim conclu en CDI, les règles sont sensiblement différentes. Il ne s’agit plus d’un contrat de mission mais d’une lettre de mission.
Contrairement aux contrats de travail classiques, la rémunération de l’intérimaire n’est pas assurée par l’entreprise dans laquelle le salarié travaille mais par l’entreprise de travail temporaire. Cette dernière est rémunérée par l’entreprise utilisatrice au titre du contrat de mise à disposition.
Outre ces spécificités, le salarié intérimaire se voit appliquer les mêmes règles que pour les contrats de travail classiques (durée du travail, modalités de rupture, repos quotidien, rémunération minimale etc.) selon le type de contrat d’intérim conclu (CDD ou CDI).
A l’instar d’un contrat de travail CDD, le recours aux intérimaires est fortement encadré par la loi. Outre l'exigence du caractère temporaire, le travail en intérim est admis dans les cas suivants :
De plus, sauf dérogation expresse, le recours à un travailleur intérimaire ne peut être effectué pour réaliser des tâches à caractère dangereux listées à l’article D. 4154-1 du code du travail.
Remarque : Dans une optique de type “contrat aidé”, un salarié intérimaire peut aussi être mis à disposition d’une entreprise utilisatrice si :
Le contrat de travail temporaire est un travail conclu entre une agence d’intérim et un travailleur intérimaire pour l'exécution d’un tâche précise et temporaire pour le compte d’une entreprise tierce (ou utilisatrice). En réalité, le contrat de travail temporaire se traduit par la conclusion de deux contrats : le contrat de mission et le contrat de mise à disposition.
Découvrir tous les contenus liésPar exception, l'entreprise de travail temporaire peut aussi conclure un contrat d’intérim CDI dont l’objet est la réalisation de plusieurs missions pour une ou plusieurs entreprises utilisatrices.
Dès lors, la mise à disposition du salarié ne donnera pas lieu à un contrat de mission mais à une lettre de mission. La lettre de mission n’est pas un contrat puisque le salarié intérimaire en CDI est tenu d’accepter les missions proposées par l’agence intérim. L'élément caractéristique du contrat, à savoir l’accord de volonté, fait défaut. Cette caractéristique implique l’impossibilité pour le salarié intérimaire en CDI de refuser les missions proposées sauf si :
En cas de refus non justifié par ces deux conditions, l’entreprise de travail temporaire peut mettre un terme au contrat au moyen d’un licenciement.
Par contre, chaque nouvelle mission donne lieu à la signature d’un contrat de mise à disposition entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire.
Le contrat d’intérim en CDI se voit appliquer les règles du droit du travail issues du contrat de travail CDI de droit commun (rupture du contrat, durée du travail, avantages sociaux…) avec néanmoins quelques aménagements. En effet, le salarié va alterner entre deux phases :
En substance, le contrat d’intérim CDI ne diffère pas au contrat d’intérim CDD dans la mesure où il sert à pourvoir à un besoin temporaire de l’entreprise utilisatrice. De ce fait, les missions réalisées ne peuvent être supérieures à 36 mois (peut différer selon les motifs de recours) et les motifs de recours sont les mêmes que pour le contrat d’intérim CDD.
Le contrat de mission peut être conclu sans durée précise selon les motifs de recours. Le contrat d’intérim à terme imprécis prend fin lorsqu’un événement stipulé dans le contrat se réalise (retour d’un salarié absent, réalisation de la mission…). Le terme imprécis pour un contrat de travail temporaire est admis notamment pour :
Dans tous les cas, le contrat doit mentionner une durée minimale pendant laquelle l’intérimaire est maintenu en mission dans l’entreprise et ce, même si l'événement ou l’objet se réalise.
Depuis les ordonnances Macron, les conventions ou accords de branche peuvent prévoir un nombre de renouvellement maximum du contrat d’intérim supérieur à celui prévue par la loi (dans la limite de la durée totale établie par ces dernières). Ces dispositions priment sur la loi.
A défaut, le contrat de travail temporaire peut être renouvelé deux fois maximum.
Le contrat de travail temporaire prend fin à l’échéance fixée s’il est conclu à durée déterminée sauf dans les cas d'exception admis par la loi (commun accord, conclusion d’un CDI, force majeure, faute grave ou lourde d’une des parties), ou par la démission, la rupture conventionnelle ou le licenciement, s’il est conclu à durée indéterminée.
Le CDD d’intérim peut être assorti d’une période d’essai dont la durée est déterminée par un accord de branche ou une convention. A défaut, elle ne peut dépasser :
La période d’essai permet à l’entreprise de travail intérimaire de rompre le contrat de mission sans motifs.
Le contrat de travail temporaire CDI peut être assorti d’une période d’essai CDI dans les conditions de droit commun.
Lorsque le contrat intérimaire a été conclu à durée déterminée, la fin de mission donne droit à une prime de précarité correspondant à 10% de la rémunération brut totale perçue par l’intérimaire (sauf si une convention ou accord de branche prévoit un montant supérieur). La prime de précarité n’est pas due si :
En outre, à la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit une indemnité de congés payés correspondant à 10% de la rémunération totale brut augmentée, le cas échéant, de la prime de précarité.
Le contrat de travail temporaire, communément appelé contrat d’intérim, est un contrat de travail conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT) et un salarié dont l'objectif est de mettre le salarié à la mise à disposition du salarié d'une entreprise tierce, nommé “entreprise utilisatrice”, pour la réalisation d’une mission précise et temporaire pour les cas autorisés par loi. En aucun cas, le contrat ne peut être utilisé pour pourvoir à un besoin durable et permanent de l’entreprise utilisatrice.
En réalité, la conclusion d’un contrat d’intérim CDD se traduit par la conclusion de deux types de contrat :
Remarque : Pour les contrats d’intérim conclu en CDI, les règles sont sensiblement différentes. Il ne s’agit plus d’un contrat de mission mais d’une lettre de mission.
Contrairement aux contrats de travail classiques, la rémunération de l’intérimaire n’est pas assurée par l’entreprise dans laquelle le salarié travaille mais par l’entreprise de travail temporaire. Cette dernière est rémunérée par l’entreprise utilisatrice au titre du contrat de mise à disposition.
Outre ces spécificités, le salarié intérimaire se voit appliquer les mêmes règles que pour les contrats de travail classiques (durée du travail, modalités de rupture, repos quotidien, rémunération minimale etc.) selon le type de contrat d’intérim conclu (CDD ou CDI).
A l’instar d’un contrat de travail CDD, le recours aux intérimaires est fortement encadré par la loi. Outre l'exigence du caractère temporaire, le travail en intérim est admis dans les cas suivants :
De plus, sauf dérogation expresse, le recours à un travailleur intérimaire ne peut être effectué pour réaliser des tâches à caractère dangereux listées à l’article D. 4154-1 du code du travail.
Remarque : Dans une optique de type “contrat aidé”, un salarié intérimaire peut aussi être mis à disposition d’une entreprise utilisatrice si :
Le contrat de travail temporaire est un travail conclu entre une agence d’intérim et un travailleur intérimaire pour l'exécution d’un tâche précise et temporaire pour le compte d’une entreprise tierce (ou utilisatrice). En réalité, le contrat de travail temporaire se traduit par la conclusion de deux contrats : le contrat de mission et le contrat de mise à disposition.
Découvrir tous les contenus liésPar exception, l'entreprise de travail temporaire peut aussi conclure un contrat d’intérim CDI dont l’objet est la réalisation de plusieurs missions pour une ou plusieurs entreprises utilisatrices.
Dès lors, la mise à disposition du salarié ne donnera pas lieu à un contrat de mission mais à une lettre de mission. La lettre de mission n’est pas un contrat puisque le salarié intérimaire en CDI est tenu d’accepter les missions proposées par l’agence intérim. L'élément caractéristique du contrat, à savoir l’accord de volonté, fait défaut. Cette caractéristique implique l’impossibilité pour le salarié intérimaire en CDI de refuser les missions proposées sauf si :
En cas de refus non justifié par ces deux conditions, l’entreprise de travail temporaire peut mettre un terme au contrat au moyen d’un licenciement.
Par contre, chaque nouvelle mission donne lieu à la signature d’un contrat de mise à disposition entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire.
Le contrat d’intérim en CDI se voit appliquer les règles du droit du travail issues du contrat de travail CDI de droit commun (rupture du contrat, durée du travail, avantages sociaux…) avec néanmoins quelques aménagements. En effet, le salarié va alterner entre deux phases :
En substance, le contrat d’intérim CDI ne diffère pas au contrat d’intérim CDD dans la mesure où il sert à pourvoir à un besoin temporaire de l’entreprise utilisatrice. De ce fait, les missions réalisées ne peuvent être supérieures à 36 mois (peut différer selon les motifs de recours) et les motifs de recours sont les mêmes que pour le contrat d’intérim CDD.
Le contrat de mission peut être conclu sans durée précise selon les motifs de recours. Le contrat d’intérim à terme imprécis prend fin lorsqu’un événement stipulé dans le contrat se réalise (retour d’un salarié absent, réalisation de la mission…). Le terme imprécis pour un contrat de travail temporaire est admis notamment pour :
Dans tous les cas, le contrat doit mentionner une durée minimale pendant laquelle l’intérimaire est maintenu en mission dans l’entreprise et ce, même si l'événement ou l’objet se réalise.
Depuis les ordonnances Macron, les conventions ou accords de branche peuvent prévoir un nombre de renouvellement maximum du contrat d’intérim supérieur à celui prévue par la loi (dans la limite de la durée totale établie par ces dernières). Ces dispositions priment sur la loi.
A défaut, le contrat de travail temporaire peut être renouvelé deux fois maximum.
Le contrat de travail temporaire prend fin à l’échéance fixée s’il est conclu à durée déterminée sauf dans les cas d'exception admis par la loi (commun accord, conclusion d’un CDI, force majeure, faute grave ou lourde d’une des parties), ou par la démission, la rupture conventionnelle ou le licenciement, s’il est conclu à durée indéterminée.
Le CDD d’intérim peut être assorti d’une période d’essai dont la durée est déterminée par un accord de branche ou une convention. A défaut, elle ne peut dépasser :
La période d’essai permet à l’entreprise de travail intérimaire de rompre le contrat de mission sans motifs.
Le contrat de travail temporaire CDI peut être assorti d’une période d’essai CDI dans les conditions de droit commun.
Lorsque le contrat intérimaire a été conclu à durée déterminée, la fin de mission donne droit à une prime de précarité correspondant à 10% de la rémunération brut totale perçue par l’intérimaire (sauf si une convention ou accord de branche prévoit un montant supérieur). La prime de précarité n’est pas due si :
En outre, à la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit une indemnité de congés payés correspondant à 10% de la rémunération totale brut augmentée, le cas échéant, de la prime de précarité.
Le contrat de travail temporaire, communément appelé contrat d’intérim, est un contrat de travail conclu entre une entreprise de travail temporaire (ETT) et un salarié dont l'objectif est de mettre le salarié à la mise à disposition du salarié d'une entreprise tierce, nommé “entreprise utilisatrice”, pour la réalisation d’une mission précise et temporaire pour les cas autorisés par loi. En aucun cas, le contrat ne peut être utilisé pour pourvoir à un besoin durable et permanent de l’entreprise utilisatrice.
En réalité, la conclusion d’un contrat d’intérim CDD se traduit par la conclusion de deux types de contrat :
Remarque : Pour les contrats d’intérim conclu en CDI, les règles sont sensiblement différentes. Il ne s’agit plus d’un contrat de mission mais d’une lettre de mission.
Contrairement aux contrats de travail classiques, la rémunération de l’intérimaire n’est pas assurée par l’entreprise dans laquelle le salarié travaille mais par l’entreprise de travail temporaire. Cette dernière est rémunérée par l’entreprise utilisatrice au titre du contrat de mise à disposition.
Outre ces spécificités, le salarié intérimaire se voit appliquer les mêmes règles que pour les contrats de travail classiques (durée du travail, modalités de rupture, repos quotidien, rémunération minimale etc.) selon le type de contrat d’intérim conclu (CDD ou CDI).
A l’instar d’un contrat de travail CDD, le recours aux intérimaires est fortement encadré par la loi. Outre l'exigence du caractère temporaire, le travail en intérim est admis dans les cas suivants :
De plus, sauf dérogation expresse, le recours à un travailleur intérimaire ne peut être effectué pour réaliser des tâches à caractère dangereux listées à l’article D. 4154-1 du code du travail.
Remarque : Dans une optique de type “contrat aidé”, un salarié intérimaire peut aussi être mis à disposition d’une entreprise utilisatrice si :
Le contrat de travail temporaire est un travail conclu entre une agence d’intérim et un travailleur intérimaire pour l'exécution d’un tâche précise et temporaire pour le compte d’une entreprise tierce (ou utilisatrice). En réalité, le contrat de travail temporaire se traduit par la conclusion de deux contrats : le contrat de mission et le contrat de mise à disposition.
Découvrir tous les contenus liésPar exception, l'entreprise de travail temporaire peut aussi conclure un contrat d’intérim CDI dont l’objet est la réalisation de plusieurs missions pour une ou plusieurs entreprises utilisatrices.
Dès lors, la mise à disposition du salarié ne donnera pas lieu à un contrat de mission mais à une lettre de mission. La lettre de mission n’est pas un contrat puisque le salarié intérimaire en CDI est tenu d’accepter les missions proposées par l’agence intérim. L'élément caractéristique du contrat, à savoir l’accord de volonté, fait défaut. Cette caractéristique implique l’impossibilité pour le salarié intérimaire en CDI de refuser les missions proposées sauf si :
En cas de refus non justifié par ces deux conditions, l’entreprise de travail temporaire peut mettre un terme au contrat au moyen d’un licenciement.
Par contre, chaque nouvelle mission donne lieu à la signature d’un contrat de mise à disposition entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire.
Le contrat d’intérim en CDI se voit appliquer les règles du droit du travail issues du contrat de travail CDI de droit commun (rupture du contrat, durée du travail, avantages sociaux…) avec néanmoins quelques aménagements. En effet, le salarié va alterner entre deux phases :
En substance, le contrat d’intérim CDI ne diffère pas au contrat d’intérim CDD dans la mesure où il sert à pourvoir à un besoin temporaire de l’entreprise utilisatrice. De ce fait, les missions réalisées ne peuvent être supérieures à 36 mois (peut différer selon les motifs de recours) et les motifs de recours sont les mêmes que pour le contrat d’intérim CDD.
Le contrat de mission peut être conclu sans durée précise selon les motifs de recours. Le contrat d’intérim à terme imprécis prend fin lorsqu’un événement stipulé dans le contrat se réalise (retour d’un salarié absent, réalisation de la mission…). Le terme imprécis pour un contrat de travail temporaire est admis notamment pour :
Dans tous les cas, le contrat doit mentionner une durée minimale pendant laquelle l’intérimaire est maintenu en mission dans l’entreprise et ce, même si l'événement ou l’objet se réalise.
Depuis les ordonnances Macron, les conventions ou accords de branche peuvent prévoir un nombre de renouvellement maximum du contrat d’intérim supérieur à celui prévue par la loi (dans la limite de la durée totale établie par ces dernières). Ces dispositions priment sur la loi.
A défaut, le contrat de travail temporaire peut être renouvelé deux fois maximum.
Le contrat de travail temporaire prend fin à l’échéance fixée s’il est conclu à durée déterminée sauf dans les cas d'exception admis par la loi (commun accord, conclusion d’un CDI, force majeure, faute grave ou lourde d’une des parties), ou par la démission, la rupture conventionnelle ou le licenciement, s’il est conclu à durée indéterminée.
Le CDD d’intérim peut être assorti d’une période d’essai dont la durée est déterminée par un accord de branche ou une convention. A défaut, elle ne peut dépasser :
La période d’essai permet à l’entreprise de travail intérimaire de rompre le contrat de mission sans motifs.
Le contrat de travail temporaire CDI peut être assorti d’une période d’essai CDI dans les conditions de droit commun.
Lorsque le contrat intérimaire a été conclu à durée déterminée, la fin de mission donne droit à une prime de précarité correspondant à 10% de la rémunération brut totale perçue par l’intérimaire (sauf si une convention ou accord de branche prévoit un montant supérieur). La prime de précarité n’est pas due si :
En outre, à la fin de chaque mission, le salarié intérimaire perçoit une indemnité de congés payés correspondant à 10% de la rémunération totale brut augmentée, le cas échéant, de la prime de précarité.
Le contrat de travail temporaire est un travail conclu entre une agence d’intérim et un travailleur...