Visas de long séjour : les jeunes Péruviens éligibles au programme « vacances-travail »

11.02.2021

Publié au Journal officiel du 5 février 2021, un accord bilatéral de réciprocité signé avec le Pérou permet aux ressortissants péruviens âgés de 18 à 30 ans d'obtenir un visa de long séjour d'un an afin de visiter la France et d'y travailler.

Un accord bilatéral relatif à la mise en place d’un programme « vacances-travail », signé entre la France et le Pérou le 22 octobre 2018, a été publié par un décret du 3 février 2021. Il est entré en vigueur le 1er février 2021.


Le texte est en grande partie identique à celui des autres accords signés avec des pays d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Uruguay).

Conditions pour bénéficier de l’accord

Peuvent bénéficier de ce programme les ressortissants péruviens :

  • âgées de 18 à 30 ans ;

  • n’ayant encore jamais obtenu de visa à ce titre ;

  • disposant de moyens financiers suffisants pour subvenir à leurs besoins au début du séjour et pour assurer leur départ de France au terme de leur séjour.


Les bénéficiaires ne peuvent pas être accompagnés de personnes à charge. Ils doivent également présenter un certificat médical attestant de leur bon état de santé et justifier d’une couverture médicale pendant la durée de leur séjour. Enfin, ils doivent présenter un casier judiciaire vierge.

le nombre de bénéficiaires est limité par un quota annuel, fixé par échange de lettres.

Délivrance d’un visa d’un an


S'il remplit les conditions un visa de long séjour d’un an, non-prorogeable, à entrées multiples, est délivré gratuitement au bénéficiaire. Il est dispensé de souscrire une carte de séjour (C. étrangers, art. R. 311-3, 3° bis).


Le visa l'autorise à exercer toute activité professionnelle salariée (C. trav., art. R. 5221-3, 17°).


Comme la plupart des autres accords « vacances-travail », la validité territoriale du visa délivré est limitée aux seuls départements français (France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Mayotte).

l’accord prévoit toutefois que la validité territoriale peut être étendue par modification de l’annexe à l’accord, par simple échange de lettres.

Michel Dejaegher, Consultant Visas, Ancien sous-directeur des Visas, Ancien consul général de France à Alger, Abidjan, Vancouver et Tokyo

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