CMU complémentaire : légères retouches au dispositif

14.04.2017

Droit public

A compter du 1er juin 2017, les revenus du capital non imposables seront exclus de l'assiette des ressources servant à la détermination du droit à la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire. Par ailleurs, à défaut d'indication, par le bénéficiaire, de l'organisme gérant sa complémentaire santé, cette gestion incombera à sa caisse d'assurance maladie.

Un décret du 12 avril apporte deux retouches au dispositif de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Présentation des nouvelles mesures, applicables à compter du 1er juin 2017.

Droit public

Le droit public se définit comme la branche du droit s'intéressant au fonctionnement et à l’organisation de l’Etat (droit constitutionnel notamment), de l’administration (droit administratif), des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privées.

Découvrir tous les contenus liés
Assiette des ressources

D'une part, le décret modifie les règles de prise en compte des revenus des capitaux dans l'assiette des ressources retenues pour la détermination du droit à la CMU-C. A compter du 1er juin, les revenus procurés par des capitaux devront être pris en compte "lorsque ces revenus sont soumis à l'impôt sur le revenu" (CSS, art. R. 861-4). Seront retenus les revenus de l'avant-dernière année civile précédant la demande de CMU-C (CSS, art. R. 861-8). Ainsi, seront à l'avenir exclus de l'assiette des ressources les revenus du capital non imposables.

Sans changement, si les capitaux ne procurent aucun revenu, ils sont - et seront toujours - pris en compte à hauteur de 3 % de leur montant (CSS, art. R. 861-6).

Remarque : ces dispositions sont également applicables pour l'octroi d'une aide au paiement d'une assurance complémentaire santé (ACS), dont peuvent bénéficier les personnes dont les ressources excèdent légèrement le plafond prévu pour la CMU-C.
Choix de l'organisme complémentaire

D'autre part, le décret vient préciser qu'en cas d'absence de choix, par le bénéficiaire de la CMU-C, de l'organisme assurant sa protection complémentaire (caisse d'assurance maladie ou organisme complémentaire), l'organisme d'assurance maladie (caisse primaire d'assurance maladie, de mutualité sociale agricole...) sera désigné par défaut comme organisme gestionnaire de sa CMU-C.

Virginie Fleury, Dictionnaire Permanent Action sociale
Vous aimerez aussi

Nos engagements