Le gouvernement crée deux nouvelles catégories de masques

Nouvelle mesure pour pallier la pénurie de masques nécessaires à la lutte contre la propagation du coronavirus. Les ministères de l'économie, de la santé et du travail indiquent dans une note d'information du 29 mars 2020 la création de deux nouvelles catégories de masques. Ces masques sont exclusivement réservés à des "usages non sanitaires" destinés à prévenir les projections de goutelettes. Ils ne dispensent pas du respect des gestes barrières.

HSE

Hygiène, sécurité et environnement (HSE) est un domaine d’expertise ayant pour vocation le contrôle et la prévention des risques professionnels ainsi que la prise en compte des impacts sur l’environnement de l’activité humaine. L’HSE se divise donc en deux grands domaines : l’hygiène et la sécurité au travail (autrement appelées Santé, Sécurité au travail ou SST) et l’environnement. 

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Le premier masque est à destination des professionnels en contact "régulier" avec le public. Il doit filtrer au moins 90 % des particules de 3 microns émises. Le second vise à protéger l'ensemble d'un groupe de personnes le portant. Il est destiné aux professionnels qui ont des contacts "occasionnels" avec d'autres personnes. Sa filtration doit être d'au moins 70 % des particules de 3 microns émises. Les deux doivent pouvoir être portés pendant quatre heures. La note d'information indique donc le niveau de perméabilité à l'air nécessaire. L'efficacité de filtration et la perméabilité à l'air doivent être testées. La note indique les quatre protocoles d'essai valables. 

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Ces masques sont à usage unique ou réutilisables. Dans ce dernier cas, ils doivent être accompagnés d'une notice qui indique la méthode de lavage. Leur efficacité dépend de leur bonne utilisation, le document donne des prescriptions à ce sujet. 

Un appel à propositions a été lancé, accompagné d’un cahier des charges élaboré par la DGA (direction générale de l’armement). "Plusieurs centaines d’entreprises et groupements d’entreprises ont d’ores et déjà proposé des solutions alternatives", indiquent les ministères. Après avoir été testés, 85 prototypes de 45 entreprises ont été validés le 30 mars. La liste des producteurs est disponible en ligne. 

Cette mesure s'ajoute à l'autorisation d'utiliser, sous certaines conditions, des masques FFP2 périmés depuis moins de deux ans et à la simplification des procédures de contrôle de conformité des masques importés.