Selon la cinquième édition du baromètre de la gestion des accidents du travail/maladies professionnelles, dévoilé ce matin par le cabinet BDO, en partenariat avec le cabinet Fayan-Roux, Bontoux & associés, les reclassements sont de moins en moins fréquents depuis trois ans. 10 % des entreprises ont été contraintes de licencier, contre 7 % en 2017.
85 % des entreprises ont déclaré au moins une fois un sinistre affectant un salarié en 2018, accident du travail, accident de trajet ou maladie professionnelle. C’est ce que révèle le baromètre de la gestion des accidents du travail / maladies professionnelles, dévoilé ce matin par le cabinet BDO, en partenariat avec le cabinet Fayan-Roux, Bontoux & associés, et réalisé par la Junior Essec conseil. Reste qu’à l’issue d’un telle situation, le retour au poste initial s’apparente à un casse-tête. De fait, toutes les sociétés ne disposent pas de plan B. Comment s’effectue la reprise de poste après un cancer, des troubles musculo-squelettiques (TMS), une lombalgie, une dépression ?
Seules 18 % des sociétés ont eu la possibilité de proposer un reclassement à leur salarié à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle en 2018. Elles étaient 21 % dans ce cas en 2017 et 30 % en 2016. "Certes, les grandes entreprises disposent de plus de marges de manœuvre mais dans les PME les possibilités de reclassement sont très limitées", alerte Nicolas Moretti, expert risques professionnels chez BDO, un cabinet d’audit et d’expertise comptable.
Les mobilités fonctionnelles se font rares. "On constate la difficulté des entreprises à proposer de nouvelles tâches à leurs salariés en attente de reclassement, en particulier lorsqu'il s'agit de fonctions très spécifiques". Un phénomène qui prend de l'ampleur avec le vieillissement de la population active mais aussi "du fait de l'hyper spécialisation des fonctions au sein des entreprises ces dernières années", complète Nicolas Moretti.
Face à ces situations qui peuvent aller jusqu’à l’inaptitude, les DRH se retrouvent démunis pour reclasser ou reconvertir les salariés concernés. Seules quelques entreprises ont pris les devants, à l’instar de Sanofi-Pasteur, Areva, Malakoff-Médéric ou encore du groupe Vinci Construction, avec l’association interne dédiée au reclassement Trajeo’h. Résultat : en 2018, 10 % des 300 entreprises interrogées ont été contraintes de licencier un collaborateur à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, contre 7 % en 2017.
Les procédures et les réflexes restent à parfaire |
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Si 80 % des entreprises affirment bénéficier des compétences internes pour réaliser une déclaration d'accident du travail (DAT), seules 62 % d'entre elles assurent envoyer leur déclaration du travail dans les 48 heures imposées par la loi, selon le baromètre consacré à la gestion des accidents du travail/maladies professionnelles. Dans le détail, les entreprises des secteurs BTP (42 %) et de la construction (54 %) font figure de mauvais élèves alors que 69 % des entreprises de l’industrie/métallurgie, du commerce/distribution et de la santé régularisent "systématiquement" les DAT. Pis, seulement un tiers n'émettent que très rarement, voire jamais de réserves motivées quand elles estiment que l'accident n'est pas lié au travail. |
Gestion du personnel
La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :
- Le recrutement et la gestion de carrière (dont la formation professionnelle est un pan important) ;
- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
- Les relations sociales.
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