Délit d'entrave : les sanctions atténuées de la loi Macron sont d'application immédiate

11.02.2016

Gestion du personnel

Un employeur avait contesté devant la Cour de cassation sa condamnation à 4 mois d'emprisonnement avec sursis et 3 750 € d'amende pour délit d'entrave au fonctionnement régulier du comité d'entreprise. Si la pénalité financière est maintenue, en revanche la peine de prison est annulée. En effet, entre la date des faits et la date de l'arrêt, la loi Macron du 6 août a atténué les sanctions applicables au délit d'entrave. La loi dissocie désormais l'atteinte à la libre désignation des représentants du personnel de l'atteinte à l'exercice régulier des fonctions représentatives. Porter atteinte à l'exercice régulier des fonctions des représentants du personnel n'est plus passible de peines de prison, mais seulement d'une amende, celle-ci passant de 3 750 € à 7 500 €. La Cour de cassation donne raison à l'employeur en faisant application de la règle de la "loi pénale plus douce". Lorsque la loi pénale est plus clémente, elle est d'application immédiate même aux affaires en cours.

Gestion du personnel

La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :

- Le recrutement et la gestion de carrière (dont la formation professionnelle est un pan important) ;
- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
- Les relations sociales.

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