Dénoncer les infractions routières commises avec un véhicule de société : mode d'emploi
29.12.2016
Gestion du personnel

Depuis le 1er janvier 2017, lorsque certaines infractions au code de la route sont commises par un salarié avec un véhicule de l'entreprise, l'employeur doit révéler son identité à l'autorité mentionnée sur l'avis de contravention, sauf à établir l'existence d'un vol, d'une usurpation de plaque d'immatriculation ou de tout autre événement de force majeure.
Gestion du personnel
La gestion des ressources humaines (ou gestion du personnel) recouvre plusieurs domaines intéressant les RH :
- Le recrutement et la gestion de carrière (dont la formation professionnelle est un pan important) ;
- La gestion administrative du personnel ;
- La paie et la politique de rémunération et des avantages sociaux ;
- Les relations sociales.
Concrètement, à compter de l'envoi ou de la remise de l'avis de contravention, l'employeur dispose de 45 jours pour communiquer l'identité, l'adresse et la référence du permis de conduire du salarié contrevenant.
S'il n'est pas en mesure de le faire en raison du vol du véhicule, d'une usurpation de plaque d'immatriculation ou de tout autre cas de force majeure, il doit produire des justificatifs tels que la copie du récépissé du dépôt de plainte pour vol ou destruction du véhicule ou pour le délit d'usurpation de plaque d'immatriculation, la copie de la déclaration de destruction du véhicule ou les copies de la déclaration de cession du véhicule et de son accusé d'enregistrement dans le système d'immatriculation des véhicule.
Pour communiquer ces informations, l'employeur a le choix entre :
- remplir le formulaire joint à l'avis et l'envoyer en recommandé avec avis de réception à l'autorité compétente, en y joignant au besoin les justificatifs précités ;
- remplir le formulaire en ligne figurant sur le site de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (http:\\www.antai.fr): dans ce cas, les justificatifs doivent être numérisés selon les format indiqués sur le site.
L'employeur qui ne dénonce pas son salarié est puni d'une contravention de 4e classe (750 euros maximum), étant entendu que cette contravention s'applique directement au dirigeant et ne peut pas être prise en charge par l'entreprise. En outre, il doit payer l'amende due pour la contravention routière.
En cas de fausse déclaration, l'entreprise et son représentant légal s'exposent à des poursuites pénales.
L'entreprise diligente serait donc avisée de mettre rapidement en place des moyens efficaces d'identification des conducteurs de ses véhicules, tout particulièrement en cas d'affectation de plusieurs salariés à un même véhicule (ex. : carnet de bord journalier indiquant, pour chaque salarié, le créneau horaire d'utilisation).
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