Un projet de texte modifie l'arrêté "intégré" du 2 février 1998, ainsi que l'arrêté du 10 septembre 2020 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'autorisation au titre des rubriques 2430, 3610a et 3610b.
- l’arrêté "intégré" du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées soumises à autorisation,
- et l’arrêté du 10 septembre 2020 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'autorisation au titre des rubriques 2430 (Préparation de la pâte à papier à l'exclusion des activités classées au titre de la rubrique 3610a), 3610a (Fabrication, dans des installations industrielles, de pâte à papier à partir du bois ou d'autres matières fibreuses) et 3610b (Fabrication, dans des installations industrielles, de papier ou carton, avec une capacité de production supérieure à 20 tonnes par jour).
Le texte vise à intégrer à l’arrêté du 2 février 1998 et à l’arrêté du 10 septembre 2020 des précisions ou clarifications dans certains articles existants.
Concernant l'arrêté du 2 février 1998, le projet porte sur :
- l'imposition des valeurs limites d’émission du document de référence sur les bonnes pratiques dans le secteur du traitement de surface (BREF STS et arrêté ministériel pour la rubrique 3670 ; article 1er) ;
- les valeurs limites d’émission applicables aux prélèvements instantanés (article 21, III) ;
- les rubriques 3XXX (IED) et le delta de concentration entrée/sortie (article 32) ;
- les eaux pluviales stationnement véhicules légers (VL)/ eaux pluviales non susceptibles d’être polluées (article 43, II).
Les dispositions d'application de ces modifications se situeraient à l'article 67, complété pour l'occasion, de l'arrêté intégré.
En ce qui a trait à l’arrêté ministériel du 10 septembre 2020, la modification porte sur son article 5.12 et l'ajout de la nécessité de respecter la compatibilité du rejet avec le milieu et de la protection des intérêts mentionnés à l’article L. 211-1 du code de l’environnement, notamment en ce qui concerne les rejets et prélèvements.
Le texte passe au Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT) lors de sa séance du 11 avril prochain.
La mise en place d’une stratégie environnementale cohérente s’impose de plus en plus aux entreprises du fait de la complexité de la législation pour la protection de l’environnement et de la multiplicité des réformes. En effet, de nombreuses lois et réglementations ont récemment impacté les activités économiques (autorisation environnementale, concernant notamment les ICPE, loi de transition énergétique, loi biodiversité)
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