La loi "Justice" ne donnera pas aux huissiers libre accès aux boîtes aux lettres
22.03.2019
Gestion d'entreprise

Le Conseil constitutionnel censure à nouveau, comme cavalier législatif, la disposition permettant aux huissiers de justice d'accéder aux boîtes aux lettres des immeubles d'habitation, introduite en première lecture dans le projet de loi "Justice".
Saisi de quatre recours parlementaires concernant la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, le Conseil constitutionnel censure, dans sa décision du 21 mars 2019, l’article 18 de ce texte, visant à permettre aux huissiers de justice d’accéder aux boîtes aux lettres particulières dans les mêmes conditions que les agents postaux (projet de loi AN n° 232, 18 févr. 2019). Il affirme que cette disposition ne présente aucun lien, même indirect, avec celles figurant dans le projet de loi déposé sur le bureau du sénat le 20 avril 2018. Dès lors, adoptée selon une procédure contraire à la Constitution, cette disposition lui est contraire.
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La gestion d’entreprise constitue l’essentiel de l’activité d’un dirigeant d’entreprise. Elle fait appel à un grand nombre de notions empruntées de la comptabilité, de la finance (gestion des risques au moyen de la gestion des actifs et des assurances professionnelles), du droit des affaires (statut juridique, contrats commerciaux, fiscalité, cadre réglementaire et légal de l’activité), de la gestion de ressources humaines...
Elle a été introduite dans le projet de loi "Justice" par un amendement adopté par l’Assemblée nationale le 20 novembre 2018, après avoir été une première fois censurée par le Conseil constitutionnel lors de son examen de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dite "loi Elan", pour le même motif que celui énoncé dans la présente décision.
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