Recrutement dans les métiers de la conformité : les candidats en quête de sens

6 candidats sur 10 estiment que la conjoncture actuelle leur a donné un « désir particulier de mobilité », souligne l’étude Fed Finance publiée début juillet et réalisée auprès de 136 candidats, experts en conformité et contrôle interne*. Cette envie d’« aller voir ailleurs » est plus importante chez les salariés ayant entre 1 et 3 ans d’expérience. Près de 80 % d’entre eux déclarent en effet ressentir ce besoin.

Gestion d'entreprise

La gestion d’entreprise constitue l’essentiel de l’activité d’un dirigeant d’entreprise. Elle fait appel à un grand nombre de notions empruntées de la comptabilité, de la finance (gestion des risques au moyen de la gestion des actifs et des assurances professionnelles), du droit des affaires (statut juridique, contrats commerciaux, fiscalité, cadre réglementaire et légal de l’activité), de la gestion de ressources humaines...

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Au cours des 6 derniers mois, nombreux sont ceux qui ont osé sauter le pas pour concrétiser leur rêve de mobilité puisque 53 % des répondants ont révélé avoir passé entre 2 et 5 entretiens d’embauches. Les entreprises sont aussi en demande : 61 % des répondants ont déclaré avoir reçu des offres d’embauche durant cette période.

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Comment les candidats ont-ils trouvé le poste qu’ils occupent actuellement ou celui obtenu auparavant ? Ils sont nombreux à recourir aux services des cabinets de recrutement (24%), ou à passer par leur réseau professionnel et personnel (23%). 18% préfèrent aller directement à la source : ils ont tout simplement répondu à une annonce publiée sur le site de leur employeur.

Pourquoi les salariés décident-ils de rester dans leur entreprise ? La rémunération est le premier critère cité par la grande majorité des répondants (68%). Chez les candidats disposant d’1 à 3 ans d’expérience, l’ambiance au travail arrive en troisième position, derrière le critère « intérêt du poste proposé ».

Au contraire, pour les candidats disposant de 21 à 30 ans d’expérience, c’est l’ambiance au bureau qui est classée en première position. Pour les juniors, c’est plutôt le critère « perspectives d’évolution » qui est situé au sommet.

Et quel critère ferait pencher la balance entre deux postes équivalents ? Encore et toujours, la rémunération, qui est citée par 78 % des répondants. Pour 41 % d’entre eux, il s’agit ensuite de l’intérêt du poste proposé, et pour 26 % d’entre eux, les perspectives d’évolution.

Si le salaire semble être une préoccupation importante, voire la principale, c'est aussi parce qu'un répondant sur deux estime que sa rémunération est inférieure à ses attentes. Une perception qui  « augmente chez les candidats évoluant dans le secteur de la banque privée / société de gestion privée puisqu’ils sont 78% à considérer leur rémunération inférieure à leur profil ».

Des missions challengeantes

Et à part l'argent ? Qu'est-ce qui fait vibrer les experts de la conformité ? Quête de sens au travail, utilité sociale...  « Les candidats souhaitent avant tout trouver un poste dans lequel ils peuvent s’épanouir, où les missions proposées sont challengeantes. Ils recherchent aussi à évoluer et à prendre des responsabilités tout au long de leur expérience professionnelle », conclut l’étude.

^{*Cette étude a été réalisée en ligne auprès de 136 candidats experts en conformité et contrôle interne entre avril et juin 2022. Les résultats ont été recueillis « par e-mailing et sur LinkedIn sur la base du volontariat ».}