Transmission du Covid-19 : quel est le rôle potentiel des animaux domestiques ?

13.03.2020

Environnement

Selon l'ANSES, il n'existe actuellement aucune preuve que les animaux de compagnie et d'élevage jouent un rôle dans la propagation du virus.

Interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques ou d’aliments contaminés, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a réuni en urgence un groupe d’experts spécialisés pour répondre à cette question. Sur la base de leur rapport, elle conclut qu’"à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 à l’origine de cette maladie". En conséquence, "une éventuelle transmission par un aliment implique nécessairement la contamination de cet aliment par un malade ou une personne infectée par le virus, lors de sa manipulation ou de la préparation du repas".

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La mise en place d’une stratégie environnementale cohérente s’impose de plus en plus aux entreprises du fait de la complexité de la législation pour la protection de l’environnement et de la multiplicité des réformes. En effet, de nombreuses lois et réglementations ont récemment impacté les activités économiques (autorisation environnementale, concernant notamment les ICPE, loi de transition énergétique, loi biodiversité)

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Remarque : tout type d’aliment peut être concerné (produits animaux, produits végétaux). 

Par ailleurs, et toujours selon les experts, si aucun élément ne laisse penser que la consommation d’aliments contaminés puisse conduire à une infection par voie digestive, "la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être totalement exclue". L’Agence rappelle que la cuisson et les bonnes pratiques d’hygiène, lors de la manipulation et la préparation des denrées alimentaires, préviennent efficacement la contamination des aliments par le coronavirus.

 

Concernant plus particulièrement le rôle potentiel des animaux domestiques, les conclusions du groupe d’experts sont les suivantes :

  • par sa structure génétique, le virus SARS-CoV-2 semble effectivement avoir pour source initiale un animal. Il provient probablement d'une espèce de chauve-souris avec ou sans intervention d’un hôte intermédiaire. Cependant, "dans le contexte actuel et au vu des informations disponibles publiées, le passage du SARS-CoV-2 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable" ;
  • ce virus se lie à un récepteur cellulaire spécifique, qui constitue sa porte d’entrée dans les cellules. "Même si ce récepteur est identifié chez des espèces animales domestiques et semble capable d’interagir avec le virus humain, et que les études à ce sujet doivent être approfondies, les experts rappellent que la présence du récepteur n’est pas une condition suffisante pour permettre l’infection de ces animaux" ;
Précision : en effet, le virus n’utilise pas seulement le récepteur mais aussi d’autres éléments de la cellule qui lui permettent de se répliquer.
  • si le génome du virus a été détecté dans les cavités nasales et orales d’un chien au contact d’un patient infecté à Hong Kong, "la détection du génome n’est pas une preuve suffisante pour conclure à une infection de l’animal". 
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