- Le rapport entre éthique et droit
- La façon dont l’éthique est appréciée selon le temps et le lieu où elle est faite
- La définition juridique de l’éthique des affaires
- La façon dont l’éthique des affaires se développe

L'éthique des affaires
Publié le 21.03.2022
Il n'existe pas réellement de définition juridique de l’éthique des affaires. En pratique, cette notion s'exprime au travers de démarches « RSE » et de contraintes imposées par la préoccupation du développement durable.
Les caractéristiques de l'éthique et de la morale sont propres à un pays, voire à une région. Ainsi, la manière dont un peuple définit et vit l'éthique lui est propre jusqu'à ce que le droit international, l'extraterritorialité d'une loi, le souhait de rester compétitif ou l'évolution des mentalités du pays le conduise à voir les choses autrement. L’approche des données personnelles, par exemple, est différente en Europe et aux États‐Unis ; d’un côté, elles sont protégées au motif que chaque individu doit pouvoir maîtriser la diffusion et l'utilisation de ses données, alors que de l’autre côté elles sont considérées comme utilisables dès lors qu'elles sont connues.
Les notions de respect, de transparence, équité, soutenabilité, respect de la vie privée, sécurité sont donc des valeurs à comparer en fonction de la perception de chaque culture.
Faites le point notamment sur
L'essentiel à retenir
Extrait
L'éthique des affaires est un sujet d'intérêt en forte expansion qui intéresse de nombreux métiers dont des spécialistes de la gouvernance, des juristes, des financiers et des sociologues. Elle apparaît comme l'expression d'une volonté politique ou sociale dans un agrégat de droit dur et de droit souple (soft law) obéissant à l'objectif majeur de rendre les stratégies et les pratiques des acteurs plus vertueuses, plus respectueuses des êtres humains, de la biodiversité et de notre Planète.