Entretien professionnel

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Les entreprises sont de plus en plus perçues comme un vecteur de formation continue au profit des salariés. Afin de favoriser la formation et la mobilité professionnelle, la loi impose désormais aux entreprises l’entretien professionnel biannuel.

Qu’est-ce que l’entretien professionnel ?

Tous les deux ans, depuis le 7 mars 2014, les entreprises doivent réaliser des entretiens professionnels avec les salariés présents dans l’entreprise. Contrairement à l’entretien individuel, l’entretien professionnel est obligatoire et s’adresse à toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles.
L’entretien professionnel, en tant que droit reconnu aux salariés, vise essentiellement à faire le bilan du parcours professionnel du salarié en identifiant les besoins en formation et ses perspectives d’évolutions professionnelles.
En somme, l’entretien professionnel peut se présenter comme un outil de gestion des ressources humaines visant à la mobilité interne (voire externe) des salariés. Il se traduit in fine par la mise en place d’actions concrètes au niveau de la professionnalisation et de la formation du salarié.
Remarque : à noter que désormais, un accord collectif d’entreprise ou de branche peut fixer une périodicité différente des entretiens professionnels.

Qui sont les salariés concernés par l’entretien professionnel ?

Tous les salariés liés par un contrat de travail (CDI , CDD, contrat aidé, contrat d’intérim) sont concernés par l’entretien professionnel.

Remarque : Les salariés sous contrat d’apprentissage ou sous contrat de professionnalisation n’ont pas l’obligation d’être convoqués à l’entretien professionnel du fait notamment d’un suivi plus régulier effectué par le tuteur d’entreprise et par l’organisme de formation.

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Comment faire un entretien professionnel ?

Il existe une trame de l’entretien professionnel avec des points qui doivent être obligatoirement abordés.
En premier lieu, il convient d’aborder la question de l’évolution professionnelle du salarié au niveau de ses qualifications et des besoins de l’entreprise.
Le cas échéant, des besoins en formation peuvent être identifiés. Si des formations ont déjà été réalisées ou sont, durant l’entretien toujours en cours, l’entretien professionnel permet de faire le bilan sur les certifications et la progression professionnelle du salarié en termes de compétence.
En second lieu, il convient d’envisager la mobilité du salarié et d’apprécier son employabilité.
Enfin, la combinaison de ces différentes réflexions amène sur les questions relatives à l’avenir du salarié dans l’entreprise au regard notamment du poste occupé et de son projet professionnel.

L’état des lieux de l’entretien professionnel

Tous les 6 ans, l’entretien professionnel prend la forme d’un état des lieux. Sous la forme d’un compte rendu d’entretien professionnel (dont une copie est remise au salarié), il s’agit de vérifier si le salarié :

  • a suivi au minimum une formation ;
  • a pu bénéficier d’une VAE (validation des acquis professionnels) ou d’une certification professionnelle ; 
  • a eu l’opportunité d’une progression au sein de l’entreprise (promotion ou augmentation salariale).
Remarque : un accord collectif d’entreprise ou de branche peut prévoir d’autres modalités d’appréciation.

Pour les entreprises de plus de 50 salariés, si un salarié n’a pas bénéficié de l’une de ces actions, l’employeur est tenu créditer son compte personnel de formation de 100 heures (pour un travail à temps plein) ou de 130 heures (pour un travail à temps partiel).

A compter du 1er janvier 2019, ces entreprises devront abonder le CPF en euros (montant limite fixé a priori à 3000 €/salarié) si le salarié n’a pas réalisé tous ses entretiens professionnels dans les délais impartis et n’a pas bénéficié d’au moins une action de formation non obligatoire.

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